La révolution du numérique renvoie historiquement au défi du financement des start-up et, en Afrique, l’essor du capital-risque dessine une nouvelle donne. La revue Secteur privé et développement de Proparco questionne les enjeux de ce sujet…
Les chiffres : 560 millions de dollars levés par plus de 120 start-up sur le continent au cours de l’année 2017.
Les défis du capital investissement en Afrique
L’année 2017 a signé un nouveau record en matière d’investissements en capital-risque en Afrique. Mais cette hausse est encore loin de satisfaire aux besoins de financement des start-up africaines. Seulement 4 % d’entre elles parviennent aujourd’hui à se financer.
De nouveaux modèles économiques :
Ces start-up sont souvent créées en réponse à des besoins locaux peu ou pas desservis du tout. Elles sont pourtant génératrices d’emplois et porteuses de nouveaux modèles économiques prometteurs. Ainsi, elles constituent de puissants outils inédits de développement pour l’Afrique.
La revue Secteur Privé et Développement de Proparco :
Le nouveau numéro de la revue Secteur Privé et Développement de Proparco se penche sur ce domaine en pleine expansion. Intitulé « Financer les start-up pour construire les économies de demain en Afrique », il met en lumière les modèles adoptés par des entreprises comme Orange et Schneider Electric. Comment interviennent ces fonds d’investissement ou ces banques de développement pour financer l’essor de ces jeunes pousses ?
Certains axes de réflexion témoigneront du cycle de vie attenant au financement des start-up. C’est le cas de la répartition géographique et sectorielle des investissements. Ils mettent en lumière les opportunités et disparités actuellement rencontrées sur le continent.
La revue est consultable librement sur le blog Secteur privé et développement.
Des opportunités pour les investisseurs en Afrique
Pour approfondir cette étude, Proparco présente trois start-up issues de géographies et de secteurs d’activité différents, qui présenteront leur expérience dans la recherche de financement, et les opportunités qui existent pour les investisseurs en Afrique.
Trois pépites financées par Proparco :
Jumo est une fintech sud-africaine qui octroie des micro-prêts sans garantie sur téléphone portable. Elle permet ainsi aux entrepreneurs de 7 pays africains de lancer ou de développer leur petite entreprise.
Lynk, qui se substitue au bouche à oreille pour connecter les particuliers et entreprises avec des artisans et spécialistes du secteur informel kenyan.
mSurvey permet aux entreprises, universités, hôpitaux ou médias africains d’interroger directement les citoyens et consommateurs africains sur leurs habitudes ou leurs besoins via leur téléphone portable, pour une fraction du coût des enquêtes téléphoniques qui avaient cours jusqu’à présent.
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Financer les start-up pour construire les économies de demain en Afrique – Proparco revue N29 FR
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Présentation de Lynk, Start-up qui révolutionne le secteur informel au Kenya
Lynk est une plateforme qui met en relation des particuliers et des spécialistes locaux dont les compétences ont été préalablement vérifiées. C’est alors que du plombier au cuisinier, de l’électricienne à la serrurière, Lynk met en relation savoir-faire et demande.
Les prestations de plus de 1 000 spécialistes dans 70 domaines différents sont d’ores et déjà accessibles sur la plateforme.En quelques clics seulement, il est possible pour le client de les comparer,de réserver, de payer puis de les évaluer.
Lynk est financée et accompagnée par le fonds Novastar East Africa Fund. Proparco y a investi 5.5 millions de dollars, depuis 2017.