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Actualité

Avec la plateforme Digital Africa qui sera présentée le 21 novembre au cours du sommet Emerging Valley à Aix-en-Provence, l’AFD poursuit son action innovante au service de la dynamique entrepreneuriale en Afrique.

C’est une fusée rutilante dont les pieds reposent sur le continent africain, Paris et la Provence. Son objectif n’est pas d’atteindre la lune mais de conquérir des territoires numériques inexplorés. A chaque étage de cette plateforme d’un genre nouveau appelée Digital Africa, l’ensemble des acteurs africains de l’écosystème entrepreneurial (entrepreneurs, structures d’accompagnement, investisseurs, grandes entreprises, universités, institutions et associations, etc.) s’associent autour d’une même vision : mettre l’intelligence collective au service de l’entrepreneuriat responsable et de l’innovation numérique sur le continent africain.

Le numérique au service de la vraie vie

Dans tous les domaines – climat, éducation, santé, genre -, des réponses nouvelles émergent pour le développement. Grâce au numérique, les pêcheurs de Soumbédioune, au Sénégal, peuvent écouler leurs prises du jour auprès des meilleures tables de Dakar. Les jeunes mamans camerounaises accèdent, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, à des conseils médicaux pendant et après leur grossesse, qu’elles résident en ville ou à la campagne. En Côte d’Ivoire, la gestion de la forêt et des parcelles passe par satellite. Dans de nombreux pays africains, les services bancaires et le micro-crédit s’ouvrent à tous ceux qui disposent d’un simple smartphone. Partout, le numérique irrigue et change la vie.

L’association Digital Africa, soutenue par l’AFD et présidée par l’entrepreneur Karim Sy, s’engage ainsi dans l’accompagnement et le soutien d’un écosystème numérique africain en plein boom.

Une conviction profonde anime l’AFD : c’est en apprenant les uns des autres, avec humilité, dans une logique d’échange et de partage d’expériences qu’il sera possible de relever collectivement les défis de notre monde en commun. Pour passer à l’échelle supérieure, les acteurs du numérique ont besoin d’être intégrés dans des écosystèmes porteurs comme Digital Africa. Rémy Rioux, directeur général de l’AFD

Concrètement, Digital Africa c’est déjà 135 plateformes d’innovation et d’incubateurs dans 35 pays, des réseaux d’entrepreneurs de 42 pays, huit initiatives reconnues par l’organisation Tech4good et de nombreux acteurs de tous domaines qui animent le dispositif. Pour renforcer cette dynamique, le groupe AFD va déployer 65 millions d’euros vers du financement d’amorçage, de l’accompagnement, de l’assistance technique et de l’appui aux incubateurs et autres accélérateurs de projets.

Outre la plateforme en ligne et  l’organisation de rencontres entre entrepreneurs, Digital Africa soutient la création d’un label pour valoriser les acteurs émergents d’un entreprenariat africain innovant, durable et inclusif. Sans oublier l’appui à des événements fédérateurs comme Emerging Valley qui réunit plus de 100 investisseurs, start-ups et innovateurs du numérique africain les 20 et 21 novembre à Marseille et Aix-en-Provence, sous le haut patronage du président de la République. Tous les étages de la fusée du digital sont lancés.